L’histoire est inspirée du poème de Carlos Drummond de Andrade « A flor e a nausea ». Le poète décrit son désarroi en se promenant dans la ville grise et sans âme de la « productive » Brasilia jusqu’ à ce qu’il aperçoive sur un trottoir une pauvre fleur qui rompt le goudron et le ramène à la vie. Trois danseuses s’ouvrent au monde comme des fleurs qui s’épanouissent, qui écoutent leur rythme dans l’« ombellisphère » ; le monde du respect. En opposition elles traversent l’univers de la ville grise dont elles restent sous l’emprise et qui les amènent dans leur retranchement et leur fait expérimenter l’indifférence et une certaine violence frisant la folie. De là se manifestent différents états de corps, les danseuses s’ouvrent et se referment et expérimentent divers émotions extrêmes en pratiquant une danse improvisée et une danse chorégraphiée…